Les greffes d’organe suscitent des polémiques. Malgré le fait qu’elles existent depuis l’Antiquité et que les avancées scientifiques sont importantes dans le domaine, il reste encore des mystères non résolus.
Il n’est pas dans notre intention de présenter un travail scientifique sur les lois de la
Vie. Nous n’avons d’ailleurs pas les connaissances suffisantes pour le faire. Mais, en tant que philosophes, nous éprouvons un profond intérêt pour les recherches réalisées par la science dans de si nombreux domaines, avec une ténacité qui a permis d’obtenir des résultats admirables en bien des sens.
Plus ou moins selon les époques, la science brille dans toute sa pureté et démontre que lorsque que les temps lui sont propices, elle interroge la Vérité avec la même passion que la philosophie.
Dernièrement, les médias ont accordé une large place à une question qui, sans être strictement nouvelle, retient cependant l’attention chaque fois que surgissent de nouveaux cas dignes d’intérêt. La médecine semble réaliser des progrès certains dans le domaine des greffes d’organes. Tout en sauvant concrètement des vies ou, du moins, en les prolongeant dans des situations limites, elle continue à approfondir la finalité de ses propres expérimentations ; elle démontre qu’il ne s’agit pas seulement de traiter un ou plusieurs malades isolés mais de connaître le secret de la Vie, que ce soit dans l’univers dans son entier ou chez les êtres existant aujourd’hui sur la Terre.
Mais la Vie ne laisse pas surprendre ses secrets, elle les thésaurise sous une forme particulière : quand on croit avoir cerné la difficulté, émergent de nouvelles inconnues qui ne s’étaient jusqu’ici point manifestées. Le chemin se révèle ardu, il n’en est pas moins passionnant pour autant, au contraire.
Autour des greffes d’organes se sont développés un mode de travail et de pensée, une approche différente des choses, comme, par exemple, l’espoir de soulager la douleur ou de faire reculer d’un pas la peur terrible de la mort. Il y a, ainsi, des donneurs d’organes, des receveurs en attente de cet organe dont ils espèrent la survie, des listes d’attente qui excèdent les possibilités de don, de petites banques de dépôt, des études sur les organes d’animaux qui pourraient être utiles aux hommes, etc.
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