Il n’échappe à personne que nous vivons dans un monde en crise, dans un monde de grands changements, au niveau écologique, social, économique, y compris au niveau cosmique.
• Au niveau écologique, pour ce qui se réfère à l’exploitation excessive, irrationnelle et égoïste des ressources naturelles de notre planète Terre. Certains facteurs sont de grande importance pour notre avenir immédiat, comme le réchauffement global et ses effets dans le changement climatique.
• Au niveau social, on voit comme s’amplifient toujours davantage les vagues migratoires des populations les plus pauvres qui cherchent de nouvelles sources d’espoir, pour une vie de meilleure qualité, dans des pays plus riches. Cela conduit à un déracinement social et à la déshumanisation, surtout chez les plus jeunes.
• Au niveau économique, la grande crise économique à laquelle sont confrontés la majorité des pays est tout à fait patente. La Chine elle-même, considérée comme une grande puissance économique, n’a pas de main d’œuvre suffisante pour poursuivre son immense chaîne de production à des fins d’exportation mondiale, comme elle le faisait ces dernières années. Ce processus, à court ou à moyen terme, se répercutera inévitablement dans toute l’économie mondiale, avec des effets qu’on ne peut encore imaginer.
• Au niveau cosmique, les grands pays les plus avancés technologiquement ont prévenu de l’imminence, cette année, d’une des tempêtes électromagnétiques les plus explosives des derniers siècles, parmi celles dont on a des enregistrements scientifiques. Elle pourrait produire des effets dévastateurs dans les systèmes électroniques du monde entier, dont nous dépendons pour notre survie.
On devrait aussi prendre en compte les opinions des astrologues de renom international qui nous disent que nous sommes entrés dans l’Ère du Verseau et dans sa première phase de «glace» ou solidification des eaux (qui symbolisent la vitalité et le psychisme entre autres choses). Cette vision converge avec l’opinion de nombreux historiens actuels, selon laquelle nous entrons dans un nouveau Moyen Âge. Moyen âge mondial cette fois, par suite de la mondialisation, et pas uniquement local comme cela est arrivé plusieurs fois dans l’histoire, dans des foyers isolés des différentes civilisations. Sur ce sujet, Jorge Livraga, fondateur et premier président international de la OINA (1), a déjà émis, il y a plus de cinquante ans, des opinions dont il est aujourd’hui démontré qu’elles sont en totale convergence avec les faits auxquels nous faisons référence.
Il est donc urgent de présenter des propositions pour avoir des solutions alternatives qui puissent être confrontées à celles que nous recommandent les différents organismes internationaux. La OINA a les siennes que, sincèrement, nous considérons comme très valables et possibles à réaliser.
Concrètement, il s’agit de développer les trois principes constitutionnels qui l’inspirent, à savoir :
• Fraternité et tolérance : Promouvoir un idéal de fraternité universelle, basée sur le respect de la dignité humaine, au-delà des différences raciales, sexuelles, culturelles, religieuses, sociales…
• Connaissance universelle : Éveiller l’amour de la sagesse qui favorise la connaissance de l’univers, de la nature et de l’être humain, à travers l’étude comparée des philosophies, des religions, des sciences et des arts.
• Développement intégral : Développer le meilleur de notre potentiel humain, en aidant à notre pleine réalisation en tant qu’individus, et notre intégration dans la nature et dans la société, non en tant que spectateurs mais en tant qu’acteurs dans un monde à améliorer. Notre travail conduira à des individus meilleurs qui assurent durabilité au développement social.
Ces principes sont en étroite relation avec les trois terrains d’action, tant au niveau individuel que social, que propose la OINA : la philosophie, la culture et le volontariat.
• La philosophie, pour que chacun d’entre nous apprenne à être meilleur, afin de faire tous ensemble un monde nouveau et meilleur.
• La culture, non pas comme simple information mais comme formation d’un caractère capable de discerner et de comprendre, pour éradiquer l’ignorance qui, comme on le sait, est mère de tous les maux de l’humanité.
• Le volontariat, pour apprendre à être totalement responsable et assumer librement et de façon désintéressée, de manière personnelle, les défis que les États ne peuvent plus couvrir, parce qu’il leur manque un soutien et un consensus social, comme le démontrent les nombreuses grèves et révolutions qui se succèdent continuellement dans le monde entier.
Dans l’intention de servir ces fins, des milliers de volontaires encadrés dans les programmes de la OINA, développent leur tâche d’idéalistes dans plus de cinquante pays.
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