Se termine une année inattendue pour nous tous, durant laquelle nous avons vécu des situations très compliquées, pratiquement pendant chaque mois de cette période.
A un degré plus ou moins grand, les pays ont été visités par la douleur, la peur, et surtout l’incertitude. Mais, également, se sont plus que jamais épanouies les forces de cohésion propres à l’espèce humaine, comme la solidarité, l’initiative, la générosité, la capacité d’adaptation… et bien d’autres.
Le grand danger, au niveau collectif, est la paralysie des systèmes articulés qui permettent le fonctionnement synchronisé des différents niveaux de la société. Les sous-structures qui composent le tissu social ne peuvent être arrêtées ou interrompues indéfiniment. En effet, si le système complexe de relations horizontales et verticales sur lequel repose l’édifice de notre coexistence est irréversiblement endommagé, nous nous sentirons dans l’obligation d’établir de nouvelles règles de conduite et de relations interpersonnelles.
Devant pareille réalité, la proposition de Nouvelle Acropole reste la même qu’il y a 63 ans, date à laquelle elle a pris forme comme école de philosophie « à la manière classique ». Nous prônons une régénération de l’être humain qui lui permette de cultiver le meilleur de ses facultés, et nous proclamons, sans le moindre doute, que le potentiel interne de chaque individu est très supérieur à ce qui se manifeste normalement dans ses actions.
Pour ces raisons, en cette année très particulière, Nouvelle Acropole a poursuivi ses activités visant à construire des ponts de collaboration entre les peuples, à promouvoir la culture et le développement des valeurs essentielles, pour nous renforcer et relever ensemble le défi du vivre ensemble. Malgré les circonstances, nous avons continué notre travail social, culturel et philosophique, car le travail de recherche et de transmission de la connaissance ne peut pas s’arrêter ni être paralysé. De même que nous ne pouvons stopper le mouvement de la planète Terre, ni le cours du temps, ni le flux constant du sang et la palpitation du cœur, nous ne pouvons arrêter le désir d’expérimenter et d’apprendre quelque chose de plus de la vie.
Nous ne pouvons pas nous paralyser.
La marche de l’humanité vers la liberté intérieure est constante et inexorable. La Philosophie, la Culture et le Volontariat ne constituent pas, en eux-mêmes, la liberté ; mais leur pratique l’attire, la préserve et en fait un outil pour le futur.
En 2021, nous continuerons d’avancer…
Carlos ADELANTO PUCHAL – Président international de Nouvelle Acropole
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